Être Formateur consultant IOD® pour l’association Transfer, qu’est-ce que c’est ?

Il y a plusieurs dimensions dans ce métier, d’abord il y a la formation qui peut se faire à travers l’animation de séminaire et aussi sur le terrain en faisant des actions en binôme avec les chargés de mission.
Le fait de se déplacer sur le terrain, ça permet aussi de faire lien avec le rôle de consultant, puisqu’une autre de nos missions c’est de participer à l’ingénierie du projet et à son pilotage, pour installer la méthode IOD dans le contexte économique et social du territoire du partenaire.
Ça passe par des rendez-vous avec ses financeurs, ses partenaires, la construction de plans d’actions et même de l’appui au recrutement. On suit le projet de de A à Z, c’est très complet et très stimulant.

Actuellement, je suis dans la Drôme par exemple. Transfer a répondu à un appel à projet du département pour déployer la méthode IOD, notamment à Montélimar. Nous avons organisé des séminaires de lancement et depuis j’assure le suivi de certaines équipes sur le terrain. Dans ce cas précis, c’est une conseillère de la mission locale qui s’est positionnée pour être formée comme chargée de mission IOD. Je l’accompagne donc pour qu’elle puisse déployer la méthode IOD sur territoire auprès des bénéficiaires du RSA.

Comment se passe ton accompagnent sur le terrain ?

Pour rester sur cet exemple concret, à Montélimar, la chargée de mission a préparé ma venue en organisant des rendez-vous avec des professionnels et des entreprises. L’objectif ici n’est pas de faire un « audit de leurs pratiques » mais plutôt de valoriser leurs actions, de les amener à questionner leurs pratiques, de comprendre et d’agir sur leur contexte de travail. Puis à la marge, distiller des astuces issues de ma pratique et des pratiques que j’ai pu observer.

Quelle est ta définition de la méthode IOD ?

Mon rôle entant que chargé de mission, c’était de constituer un réseau et de le mettre à disposition de ceux qui n’en ont pas encore : les professionnels qui ne connaissent pas les entreprises et les entreprises qui ne connaissent pas les professionnels. Une fois que ces réseaux sont constitués, nous faisons en sorte qu’ils s’entrechoquent, en faisant évoluer les pratiques des entreprises et respectant le libre choix des professionnels.